Né en 1985 à Paris et aujourd’hui installé à Charly, près de Lyon, Geoffrey Foucher, dit Fouch’, n’a pas d’abord suivi la voie de l’art mais celle de la science. Diplômé en biologie cellulaire, il s’engage durant près de dix ans dans la recherche universitaire. Rien ne laissait encore présager que son parcours bascule.
En 2018, un accident de scooter l’immobilise plusieurs mois. Pendant la rééducation, sa main se met à tracer spontanément une ligne continue, ininterrompue — un geste vital, presque pulsionnel, qui devient peu à peu un langage, puis une identité artistique à part entière.

Depuis cette révélation, Fouch’ façonne des matériaux bruts — acier, plastique fondu, surfaces industrielles ou supports urbains — pour créer des sculptures et des tableaux contemporains traversés par ce fil unique, jamais rompu.
Qu’il travaille la matière, un mur ou la toile, il cherche à saisir ce qui disparaît : un instant, une tension, une émotion. Ses œuvres ressemblent à des trajectoires figées, des éclats de vie retenus juste avant l’effacement.

Son travail est aujourd’hui exposé en France et à l’international, notamment lors d’installations à Dubaï, et prend place dans l’espace public, comme avec une sculpture monumentale à Aubagne.
Lauréat du prix du Jury et du prix du Public au 45ᵉ Salon des Arts Ripagériens (2022), membre de l’Académie des Arts et des Sciences, Fouch’ poursuit une œuvre en mouvement permanent : un univers où la ligne relie, raconte, respire — et où le geste, comme une onde, trace la vie.